Comment le minimalisme a accéléré mon indépendance financière

Bonjour, je m’appelle Pierre-Elie et j’ai une histoire qui, je l’espère, pourra vous inspirer.

Ingénieur de formation, j’ai exploré plusieurs chemins avant de trouver ma voie : caviste, professeur, puis investisseur immobilier.

En 2021, après avoir acheté deux appartements, deux maisons et un immeuble, j’ai réalisé mon rêve : atteindre la liberté financière. 💰️ Pas la liberté clichée des réseaux sociaux avec Lamborghini, montres en or et villa à Dubaï. Non, une liberté réelle, modeste mais suffisante, avec mes pulls troués et une Citroën C4.

Aujourd’hui, mes revenus passifs couvrent entièrement mes dépenses : 1 500 € par mois. Et c’est le minimalisme qui m’a permis d’atteindre l’indépendance financière en seulement 5 ans.

Vous voulez savoir comment ? 🤝 Donnez-moi la main, je vous guide.

Cet article a été écrit par Pierre-Elie Brändli, du blog S’enrichir avec Pierre-Elie. Après avoir lui-même surmonté des défis financiers, il partage aujourd’hui ses conseils pour aider les autres à atteindre la sérénité financière et créer leur propre liberté.

1) Mon chemin vers le minimalisme et l’indépendance financière

Je n’ai pas toujours été minimaliste et je crois que tous les minimalistes commencent leur histoire de cette façon…

Comme beaucoup, j’ai grandi dans un foyer modeste. Ma mère, infirmière, élevait seule mes deux frères et moi avec un salaire de 2 000 € par mois. Cette vie simple, imposée par les circonstances, a forgé mon rapport à l’argent.

Mais après 6 ans d’études dans une chambre universitaire de 9 m², à manger des plats insipides pour 3€ au resto U, j’ai craqué.

En 2011, ma vie d’adulte a commencé sur les chapeaux de roues :

• J’ai pris une location hors de prix à Toulouse.
• J’ai acheté une Toyota hybride quasi neuve, financée à crédit.
• Je me suis offert des repas luxueux à base de foie gras et de champagne, tout seul, sans raison.

Si j’avais eu l’état d’esprit minimaliste que j’ai aujourd’hui, j’aurais investi tout mon capital en actions. En connaissant les rendements qu’elles ont générés par la suite^[1], j’aurais pu atteindre l’indépendance financière bien plus tôt !

Cependant, ce train de vie était intenable. En 2016, la réalité m’a rattrapé : en vacances à l’étranger, ayant raté la correspondance de mon avion à l’aller j’ai dû racheter un billet, me laissant terminer la semaine sans le sou. J’ai dû appeler ma mère pour qu’elle m’envoie de l’argent. Cet épisode a été un électrochoc. Je me suis promis que plus jamais elle n’aurait à me dépanner. Et je tiens cette promesse depuis près de 10 ans.

De retour en France, j’ai pris une décision radicale : remettre mes finances à plat et adopter une vie minimaliste. J’ai mis en place des stratégies pour vivre avec moins d’argent sans diminuer mon confort ni mon bonheur. J’en cite quelques unes dans cet article.

2) Les petites habitudes qui ont tout changé

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le minimalisme n’est pas synonyme de privation. C’est une philosophie qui consiste à simplifier sa vie pour se concentrer sur l’essentiel.

Voici quelques exemples concrets :

• Les pulls troués : Ils tiennent aussi chaud que les neufs. Alors pourquoi en changer si je mets un t-shirt en dessous ?
• Ma voiture d’occasion : Ma Citroën C3 m’emmène partout. En l’entretenant régulièrement, elle reste fiable.
• Les meubles d’occasion : Fonctionnels, écologiques et souvent très esthétiques.

Ces choix simples m’ont permis de réduire mes dépenses sans sacrifier mon bonheur, tout en accélérant mon chemin vers l’indépendance financière. Aujourd’hui, je mise beaucoup sur les loisirs et les expériences plutôt que sur les possessions matérielles.

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3) Comment le minimalisme m’a aidé à atteindre l’indépendance financière en 5 ans

Le minimalisme m’a aidé de deux manières :

1. Épargner massivement

En 2016, j’ai pris deux décisions clés :

• Réduire mes dépenses à 1 300 € par mois.
• Trouver un second emploi pour porter mes revenus à 2 600 € par mois.

Résultat ? J’épargnais 1 300 € chaque mois, soit la moitié de mon salaire. Avec cette discipline, mon capital a rapidement grimpé et j’ai pu investir massivement dans l’immobilier et constituer un portefeuille financier solide.

Imaginez : en quelques mois seulement, je suis passé de « fauché et en galère dès le 15 du mois » à « j’épargne la moitié de mon salaire chaque mois ». Oui, n’importe qui peut y parvenir. Réduire ses dépenses à 1 300 € par mois est accessible à beaucoup, tout comme cumuler deux emplois pour augmenter ses revenus. Mais cela demande une vraie détermination.

2. Réduire le capital nécessaire à l’indépendance financière

Le minimalisme a également abaissé le montant de capital dont j’avais besoin pour atteindre l’indépendance financière.

Imaginons que vous souhaitiez vivre de vos investissements boursiers. Supposons que votre portefeuille génère un rendement annuel de 6% grâce aux dividendes. Un rendement de 6% est assez courant, surtout si vous êtes bien informé.

Maintenant, placez ce portefeuille dans un PEA^[2] (un cadre fiscal avantageux en France). Dans ce cas, vous ne paierez que 17,2 % de cotisations sociales, sans impôt sur le revenu. Ainsi, pour obtenir 1 500 € nets par mois, soit 18 000 € nets par an, il vous faudrait un capital de 362 319 €.

Voici le calcul :

• 362 319 € x 0,06 = 21 739 € (dividendes annuels bruts).
• 21 739 € – 17,2 % (cotisations sociales) = 18 000 € (dividendes annuels nets).
• 18 000 € ÷ 12 = 1 500 € par mois.

Vous trouvez que 362 319 € est un montant élevé ? Certes, mais il est atteignable rapidement avec une stratégie d’épargne et d’investissement rigoureuse.

Maintenant, imaginez que votre objectif soit 5 000 € par mois, et non 1 500 €. Le capital nécessaire grimpe alors à 1 207 729 €. On n’est plus du tout dans le même ordre de grandeur, n’est-ce pas ?

En réduisant mes besoins, j’ai accéléré mon chemin vers la liberté.

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4) Ma stratégie d’investissement minimaliste

Avec une épargne mensuelle de 1 300 €, j’ai rapidement constitué un apport suffisant pour investir dans l’immobilier. J’ai commencé par des biens sans apport, grâce à ma bonne relation avec les banques. En effet, doubler mes revenus m’a non seulement permis d’épargner davantage, mais aussi d’améliorer ma crédibilité auprès des banques. Puis, j’ai utilisé mes économies pour financer d’autres acquisitions. J’ai ensuite utilisé la trésorerie positive générée par mes biens immobiliers pour investir en actions sur un PEA.

En 5 ans j’avais :

• Acquis 8 biens immobiliers locatifs dont la valeur nette (valeur vénale – encours de crédit) est de 160 000 €.
• Investi 40 000 € en actions via un PEA, qui continue de croître grâce à la magie des dividendes réinvestis.

Aujourd’hui, mes biens immobiliers me rapportent 1 500 € par mois de cash-flow net^[3] (trésorerie positive nette). Une partie de ces biens est louée en courte durée, ce qui demande un peu de gestion, mais j’ai automatisé et délégué une grande partie du travail. En moyenne, je consacre 2 heures par semaine à cette activité. Pour moi, c’est un excellent compromis entre liberté et rentabilité.

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5) Pourquoi le minimalisme et l’indépendance financière sont faits pour vous

Le minimalisme est un outil puissant pour atteindre l’indépendance financière.

Voici 3 étapes simples pour commencer :

1- Faites un audit de vos possessions : Posez-vous la question : « Cet objet ajoute-t-il vraiment de la valeur à ma vie ? »

2- Réduisez vos dépenses : Supprimez les abonnements inutiles, les gadgets superflus et les habitudes coûteuses.

3- Investissez dans des actifs : Utilisez l’argent économisé pour construire des revenus passifs grâce à des investissements judicieux.

Conclusion

En adoptant le minimalisme, j’ai transformé ma vie. Cette philosophie m’a permis d’aligner mes priorités, d’épargner massivement et de devenir libre financièrement en seulement 5 ans.

Alors, prêt à tenter l’expérience du minimalisme et à accélérer votre chemin vers l’indépendance financière ?

Pour en savoir plus sur mes stratégies d’investissement et de gestion financière, rendez-vous sur mon blog S’enrichir avec Pierre-Elie.

Sources et notes :
^[1] Rendement SP500 sur 100 ans.
^[2] Qu’est-ce qu’un PEA ?
^[3] Le cash-flow ou trésorerie est la différence entre les gains (loyers) et les frais (impôts, taxes, frais d’entretien, assurance, etc). Il est indispensable que celui-ci soit en permanence positif.